Page 57 of 132

C’est réglé

Malgré la situation sanitaire, plusieurs syndicats de la région ont réussi à conclure leurs négociations collectives.

RSG

Un médiateur du ministère du Travail a déposé une recommandation dans le dossier des responsables de service de garde (RSG) en milieu familial affiliées à la CSN. 

L’entente de principe en découlant a été adoptée à 85,55 % lors d’assemblées générales virtuelles en octobre. « Ce taux d’acceptation ne doit pas cacher le grand mécontentement des RSG en milieu familial qui ont été obligées de négocier en temps de pandémie. Le combat pour l’équité se poursuit ! », a déclaré Karine Morisseau, la représentante des RSG affiliées à la CSN.

Autres ententes de principes

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de stationnement de Québec (CSN) ont adopté à 80 % leur entente de principe le 12 septembre tandis que ceux du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Pharmacie de Québec – CSN ont adopté à 91 % la leur le 27 octobre dernier. 

Les membres des syndicats des Industries Rouillard et de Bain Ultra ont quant à eux convenus de prolonger leurs conventions collectives.


Extrait du numéro de décembre 2020 du journal Le Réflexe

Bienvenue à la CSN !

CTAQ

Le Syndicat du personnel de soutien et de bureau de la CTAQ – CSN a été accrédité le 17 novembre dernier pour représenter la trentaine d’employé-es des bureaux de Québec de la Coopérative des techniciens ambulanciers de Québec (CTAQ). Dans les dernières années, ces personnes ont été « représentées » par deux syndicats FTQ différents (le dernier en date étant la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier). Elles ont voulu joindre les rangs de la CSN pour avoir un syndicat qui leur appartient et un syndicat inclusif qui défend les intérêts de tous ses membres avec vigueur.


PH Tech Division Porte

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de PH Tech Division Porte – CSN a été accrédité le 23 novembre dernier pour représenter la trentaine d’employé-es de cette division de l’entreprise de Lévis. Ces travailleurs et travailleuses n’étaient pas syndiqués auparavant.

Le 1er comité exécutif du syndicat.

Le gouvernement doit soutenir le personnel des CPE

Absences forcées par la COVID-19 

Le gouvernement doit soutenir le personnel des CPE

Québec, le 7 décembre 2020 — La deuxième vague de COVID-19 frappe le Québec et les CPE ne sont pas épargnés. Il est primordial que le gouvernement prenne tous les moyens pour minimiser les risques de transmission dans les CPE en s’assurant notamment de financer tous les congés du personnel qui se trouve en isolement préventif.

Des mobilisations sont prévues aujourd’hui, dans toutes les régions du Québec, pour sensibiliser la population à cette question. À Québec, des membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs en CPE de la région de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN) ont déployé une bannière ce matin sur le viaduc du chemin des Quatre-Bourgeois, au-dessus de l’autoroute Henri-IV.

« Rappelons que depuis le début de la crise, soit le 16 mars dernier, les travailleuses et les travailleurs en CPE sont au rendez-vous » a déclaré Mélanie Pelletier, présidente du syndicat, « pourquoi sont-elles une fois de plus traitées de façon inéquitable? Elles doivent être reconnues et avoir accès aux congés pour l’isolement préventif, c’est un minimum dans la situation actuelle ».

Pour le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), les travailleuses des CPE doivent pouvoir accéder à des absences payées lorsqu’elles sont en attente du résultat d’un test pour la COVID-19. C’est loin d’être toujours le cas en ce moment. Les travailleuses et les travailleurs du réseau scolaire ont d’ailleurs accès à ces congés payés alors que, dans les CPE, les salarié-es doivent piger dans leur banque personnelle de congés de maladie ou dans leurs journées de vacances. Le gouvernement peut et doit corriger cette injustice.

6 décembre — Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

6 décembre — Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

Il y a maintenant plus de 30 ans que le meurtre de 14 jeunes femmes a été commis à Polytechnique Montréal, le 6 décembre 1989. Cet acte violent de misogynie a secoué notre pays et a amené le Parlement à faire du 6 décembre la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.

Le 6 décembre, nous nous souvenons de :

  • Geneviève Bergeron
  • Hélène Colgan
  • Nathalie Croteau
  • Barbara Daigneault
  • Anne-Marie Edward
  • Maud Haviernick
  • Maryse Laganière
  • Maryse Leclair
  • Anne-Marie Lemay
  • Sonia Pelletier
  • Michèle Richard
  • Annie St-Arneault
  • Annie Turcotte
  • Barbara Klucznik-Widajewicz

Alors que nous pleurons leur perte et que nous honorons leur mémoire, nous réaffirmons notre engagement à combattre la haine qui a mené à cette tragédie et la misogynie qui existe encore aujourd’hui. La violence fondée sur le sexe a été aggravée par la pandémie de COVID-19. Les services de police, les maisons d’hébergement et les organismes locaux ont signalé une augmentation du nombre d’appels concernant la violence fondée sur le sexe au Canada pendant la pandémie.

La Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes vise à se souvenir des personnes qui ont été victimes de violence fondée sur le sexe et de celles que nous avons perdues; c’est aussi le moment d’agir. Ensemble, nous pouvons aider à prévenir et à contrer la violence fondée sur le sexe en nous souvenant de notre passé et en en tirant des leçons, en écoutant les personnes survivantes et en dénonçant les comportements nuisibles.

Le 6 décembre s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe. Ajoutez votre voix à la conversation du 25 novembre au 10 décembre et utilisez le mot-clic #16Jours pour expliquer en quoi vous faites partie de la solution pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

Négociations du secteur public : le conseil central interpelle Geneviève Guilbault et Éric Caire

Négociations du secteur public

Le conseil central interpelle Geneviève Guilbault et Éric Caire

Québec, 4 décembre 2020. – Des militantes et des militants du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) ont visité, tôt ce matin, les bureaux de la vice-première ministre, Geneviève Guilbault, et du leader adjoint du gouvernement, Éric Caire. De grands panneaux portant le message « Urgence d’agir : services publics à rebâtir » ont été installés devant leurs bureaux de comtés respectifs.

« Nous avons voulu rappeler à Madame Geneviève Guilbault, vice-première ministre et à Monsieur Éric Caire, vice-président du Conseil du trésor, que les travailleuses et travailleurs du secteur public sont sans convention collective depuis le 31 mars dernier », explique Ann Gingras, présidente du conseil central, « nous avons donc décidé de leur faire parvenir notre message par le biais de panneaux d’affichage d’autant plus que nous n’avons même pas eu de réponse à une demande de rencontre de la part du député de La Peltrie. »

L’organisation syndicale, qui représente plus de 21 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation et des organismes gouvernementaux veut ainsi rappeler aux élu-es siégeant au gouvernement qu’ils ont des décisions à prendre concernant les services publics. « Nos services publics sont en train de s’écrouler. On parle ici de femmes et d’hommes qui se dévouent à la population tous les jours. Il faut de toute urgence les relever et, pour ça, ça prend une reconnaissance et un règlement satisfaisant aux tables de négociation du secteur public », conclut Ann Gingras.