Les syndiqué-e-s augmentent la pression

Québec, 27 mars 2018. – À 6 h 30 ce matin, les employé-es syndiqué-es de l’usine de Beauport de SICO ont dressé des piquets de grève. À l’origine, le syndicat prévoyait faire la grève pour une nouvelle période de 24 h, mais devant le refus de la partie patronale de poser un geste de bonne foi, il a décidé d’étendre le mot d’ordre pour une période de 48  h.

« Notre objectif est toujours le même : faire revenir la partie patronale à la table de négociation pour s’entendre sur les questions monétaires », a déclaré Sylvain Carbonneau, président du Syndicat des employé-es de SICO Inc. (CSN), « tant qu’il n’y aura pas de geste en ce sens, nous allons augmenter la pression ».

Rappelons que les quelque 70 membres du Syndicat des employé-es de SICO Inc. (CSN) ont fait grève trois fois depuis deux semaines, soit lundi 12 mars, le jeudi 15 mars et le jeudi 22 mars. La négociation pour le renouvellement de la convention collective, qui est échue depuis le 31 octobre 2017, piétine depuis le début de l’année. Le principal point d’achoppement des négociations porte sur les questions monétaires.

 

Les travailleuses et les travailleurs de SICO sont déterminés à obtenir un règlement satisfaisant et se sont dotés, en assemblée générale le vendredi 9 mars, d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.