Page 70 of 129

Vote de grève à 95 % chez Acier Leroux

Québec, 25 janvier 2020. – Réunis en assemblée générale ce matin, les membres du Syndicat des travailleurs d’Acier Leroux-Québec (CSN) ont rejeté les dernières offres de l’employeur. Un vote de grève à être exercé au moment jugé opportun, adopté à 95 %, a été tenu dans la foulée.

« Notre objectif n’est pas d’aller en grève, mais l’employeur doit comprendre que, dans le contexte actuel, les travailleurs s’attendaient à plus et mieux. La recette pour éviter un conflit de travail est simple : il doit bonifier ses offres salariales », a déclaré Serge Beaulieu, président du syndicat. Le comité de négociation du syndicat annonce qu’il est disponible en tout temps pour négocier.

« Les employeurs doivent comprendre que le contexte de pénurie de main-d’œuvre et la bonne santé économique de la région ont changé la donne pour les travailleuses et les travailleurs », a déclaré Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « c’est normal que les gens veulent améliorer leur sort et obtenir de meilleures augmentations de salaires ».

« Le conseil central est derrière le syndicat et nous allons soutenir les travailleuses et les travailleurs dans leurs démarches pour obtenir satisfaction »  a conclu Ann Gingras.

Vote de grève des chauffeurs-accompagnateurs du service de transport médical et d’accompagnement de la Capitale-Nationale

Vote de grève des chauffeurs-accompagnateurs du service de transport médical et d’accompagnement de la Capitale-Nationale

Québec, 13 janvier 2020. – Réunis en assemblée générale ce soir, les membres du Syndicat des employés de transport médical de la Capitale-Nationale (CSN) ont voté à 94% un mandat de moyen de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Les chauffeurs-accompagnateurs du service de transport médical et d’accompagnement de la Capitale-Nationale, à l’emploi de Dessercom, sont soumis à la loi des services essentiels.

L’enjeu au cœur du litige porte sur les salaires des membres du syndicat. Une lettre d’entente, signée en décembre 2017, prévoyait une maigre augmentation de 0,25$ de l’heure au 1er janvier. Or, les salaires des chauffeurs-accompagnateurs sont excessivement bas. Un chauffeur-accompagnateur qui débute aujourd’hui chez Dessercom gagne le salaire minimum, soit 12,50 $ de l’heure depuis mai dernier. Entre 18 et 36 mois, il reçoit 13 $ de l’heure. Après trois (3) ans son salaire est de 13,75 $ de l’heure et n’augmente plus.

« Nos membres revendiquent que leur emploi soit reconnu ainsi qu’une bonification majeure du salaire afin de contrer la pénurie de main d’œuvre qui sévit actuellement » a déclaré Yves Forgues vice-président du Syndicat des employés de transport médical de la Capitale-Nationale (CSN). Les chauffeurs-accompagnateurs du service de transport médical et d’accompagnement de La Capitale-Nationale Inc., chez Dessercom, sont sans contrat de travail depuis le 17 mai 2019. La négociation pour le renouvellement de leur convention collective est en cours depuis déjà onze mois (février 2019). « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous avons pris un vote de grève aujourd’hui mais il faut faire avancer la négociation et s’il faut aller en grève pour obtenir justice, nous le ferons » a-t-il ajouté.

« Nous faisons appel à la conscience de Dessercom, un OSBL impliqué dans notre communauté, et appelons la direction de l’organisme à revenir à la table de négociation et offrir un salaire décent à ses chauffeurs-accompagnateurs » a commenté Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). « Advenant le cas où la direction s’entêterait à ne pas reconnaître le travail de ses employés à sa juste valeur, les membres du syndicat savent qu’ils et elles peuvent compter sur l’appui inconditionnel du conseil central et de toute la CSN » a conclu Mme Gingras.

Fermeture du Hilton-Québec pour rénovations majeures

Fermeture du Hilton-Québec pour rénovations majeures

Qu’en est-il pour les employé-es ?

Québec, 31 décembre 2019. – À la dernière journée d’opération avant la fermeture du Hilton-Québec pour rénovations majeures, le syndicat souhaite donner l’envers de la médaille. « C’est loin d’être une partie de plaisir que de perdre son emploi pour au moins un an », commente Louise Jobin, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Hilton Québec (CSN).

Selon le syndicat, il est faux de prétendre que les employé-es pourront facilement se trouver un travail avec des conditions et des avantages équivalents (assurances collectives, contribution REER, etc.). « Plusieurs de nos membres cumulent de nombreuses années, voire des décennies d’expérience, ce n’est pas vrai qu’ils et elles pourront retrouver l’équivalent si facilement que ça, la plupart vont devoir recommencer ailleurs au bas de l’échelle et vont devoir assumer des pertes financières », explique Louise Jobin.

Bien que le syndicat ait multiplié les initiatives pour réduire les effets de la fermeture temporaire sur les employé-es, il est évident que la situation occasionne du stress et de l’incertitude. « On a tenu bon nombre d’assemblées d’information, formé un comité de reclassement, publié des bulletins, etc., mais il reste que ce n’est pas facile pour beaucoup de monde », explique Louise Jobin.

« On se trompe lorsqu’on prétend que c’est un choix individuel d’occuper ou pas un autre emploi pendant les rénovations », renchérit Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). « Il n’y a pas de choix là-dedans, c’est une décision patronale, les gens n’ont pas eu leur mot à dire », ajoute la syndicaliste qui rappelle, par ailleurs, que personne ne pourra passer l’année sur l’assurance-emploi, « concrètement, c’est le plein emploi à Québec, les gens ne pourront pas rester sur le chômage, ils n’auront pas le choix d’aller travailler ailleurs tôt ou tard ».

Selon Ann Gingras, la direction du Hilton-Québec devrait minimalement reconnaître l’impact que ses choix ont sur son personnel. « Ils pourraient au moins manifester un minimum de compréhension et de compassion pour ce que vivent les employé-es au lieu d’essayer de peindre la réalité en rose », conclut la présidente du conseil central en référence à la sortie médiatique d’hier.

Entente de principe à la Station de ski Stoneham

Québec, 22 décembre 2019. – À la suite d’une séance de négociation intensive hier, le Syndicat des employé-es de la station de ski de Stoneham (CSN) est heureux d’annoncer la conclusion d’une entente de principe jugée satisfaisante et dont il recommandera l’adoption. Aucun commentaire sur le contenu de l’entente ne sera émis avant de la soumettre aux membres du syndicat lors d’une assemblée générale à venir dans les prochains jours.

Rappelons que les membres du Syndicat des employé-es de la station de ski de Stoneham (CSN) avaient adopté à 86,7 % un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève à exercer au moment jugé opportun jeudi dernier.

À propos du syndicat

Le Syndicat des employé-es de la Station de ski de Stoneham (CSN) compte près de 150 membres en haute saison. Il est affilié au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), à la Fédération du commerce (CSN) ainsi, bien entendu, qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Vote de grève à la Station de ski Stoneham

Québec, 19 décembre 2019. – Réunis en assemblée générale jeudi soir, les membres du Syndicat des employé-es de la station de ski de Stoneham (CSN) ont adopté à 86,7 % un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève à exercer au moment jugé opportun. « Il appartient maintenant à la partie patronale de faire un bout de chemin pour sauver la saison à la veille du congé des fêtes, » a déclaré Sébastien Noël, président du Syndicat des employé-es de la station de ski de Stoneham (CSN), à l’issue de l’assemblée.

Après sept rencontres de négociation, les parties avaient fait appel au service d’une conciliatrice du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Trois rencontres de conciliation ont eu lieu et se sont soldées par une hypothèse de règlement qui a été jugée insuffisante et rejetée par les membres du syndicat en assemblée générale.

« Là où le bât blesse, c’est vraiment au chapitre des salaires, » indique Sébastien Noël. Pour les syndiqué-es, il est inconcevable que leur salaire de base soit encore et toujours collé sur le salaire minimum. Notons que, dès le 1er mai 2020, le salaire du premier échelon de la classe 1 sera surpassé par l’augmentation du salaire minimum.

« Ces syndiqué-es ont déjà subi un lock-out lors du précédent renouvellement de convention collective, il y a cinq ans. Nous appelons, aujourd’hui, les porte-paroles de Resort of the Canadian Rockies (RCR), une compagnie basée en Alberta, à faire un bout de chemin afin d’éviter un arrêt de travail pendant le congé des fêtes, » a déclaré Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). « Dans tous les cas, les employé-es de la station de ski de Stoneham peuvent être assurés que le conseil central et toute la CSN seront derrière eux, quoi qu’il arrive, » a conclu la syndicaliste.

À propos du syndicat

Le Syndicat des employé-es de la Station de ski de Stoneham (CSN) compte près de 150 membres en haute saison. Il est affilié au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), à la Fédération du commerce (CSN) ainsi, bien entendu, qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).