Actualité sociale et syndicale


Plus de 600 personnes ont pris la rue à Québec le 30 octobre dernier.

Dépôt des demandes du secteur public CSN

C’est une manifestation de plus de 600 personnes qui a accompagné, le 30 octobre dernier, le comité de négociation du secteur public de la CSN pour le dépôt des demandes syndicales au Conseil du trésor.

Pas de front commun

Malgré une volonté affichée des quatre fédérations du secteur public de la CSN, il n’a pas été possible de former un front commun intersyndical pour cette ronde de négociation. Bien que la CSN, la CSQ et la FTQ partagent certaines grandes orientations, elles ne s’entendent pas sur les moyens à prendre et les objectifs à atteindre (il y a notamment des divergences sur les demandes salariales). 

Le nécessaire coup de barre revendiqué par la CSN est de 3 $ l’heure dès la première année de la convention collective pour l’ensemble des travailleuses et des travailleurs des réseaux. Ce montant fixe traduit une attention particulière que nous portons à celles et ceux qui gagnent le moins dans le secteur public. Pour la deuxième et la troisième année de la convention collective, la CSN revendique une augmentation de 1 $ l’heure ou de 3 %, selon ce qui est le plus avantageux pour chaque salarié-e. La revendication salariale de la CSN inclut aussi une clause de protection contre l’inflation. Des revendications que le conseil central appuie évidemment de tout cœur. Solidarité !


Louis Hamel, François Proulx-Duperré et Barbara Poirier du conseil central entourent Jacques Beaudet lors de l’assemblée générale de la CDEC de Québec.

Salut Jacques

L’assemblée générale annuelle de la CDEC de Québec fut l’occasion de souligner le 25e anniversaire de l’organisation et le départ à la retraite de Jacques Beaudet, son directeur général qui reste, par ailleurs, gestionnaire de la coopérative de la Maison de la coopération.

Jacques est impliqué dans l’économie sociale et le développement communautaire depuis plus de quatre décennies. À l’époque de ses premières expériences, en 1975 dans les garderies populaires, on ne parlait pas encore de communautaire, encore moins d’économie sociale, c’est dire ! L’homme a passé sa vie dans la mouvance : il a travaillé dans une coopérative d’habitation, est passé par le comité des citoyens du quartier Saint-Sauveur, a fait un saut dans le privé puis s’est engagé au CRÉEQ (l’ancêtre de la CDEC) au milieu des années 1990. Depuis 2007, il œuvrait à titre de directeur général de la CDEC. Son premier mandat, relevé avec succès, était de relancer l’organisme. Salut Jacques et bonne retraite !


RTC

Un peu de respect svp

Les chauffeuses et chauffeurs du Réseau de transport de la capitale (RTC) ont été piqués au vif, début novembre, quand le président du transporteur a eu des déclarations pour le moins insultantes sur les ondes d’une radio privée. 

Invité à commenter la grogne entourant les midibus, Rémy Normand, a parlé de « résistance au changement », de « gens qui ont plus de difficultés à s’adapter » et s’est demandé à voix haute sur quoi les chauffeurs qui sont critiques des midibus se basent pour l’être. « Les chauffeurs n’ont pas les bilans du garage », avait-il laissé tomber.

« Ça fait partie du travail des chauffeurs de compléter un rapport de défectuosité afin d’orienter le travail des employé-es d’entretien », a répliqué Hélène Fortin, présidente du syndicat représentant les chauffeurs du RTC, « ce sont les chauffeurs qui vivent avec les midibus tous les jours et ils sont très bien placés pour émettre une opinion. » Selon le syndicat, les chauffeuses et les chauffeurs sont loin d’être réfractaires au changement, ils veulent simplement un outil de travail adéquat.

Devant la colère des chauffeurs, Hélène Fortin invite le président du RTC à être prudent dans ses déclarations et à prendre du recul. Pour le syndicat, il est clair que ce n’est pas en insultant les employé-es du transporteur et en se privant des observations des professionnels qui sont aux premières lignes que l’on améliorera le transport en commun à Québec.


Que serait un anniversaire sans un gâteau d’anniversaire?

50 ans de syndicalisme enseignant au Cégep Garneau

Les membres du Syndicat des professeur-e-s du Collège François-Xavier Garneau (CSN) ont célébré, le 25 octobre dernier, le 50e anniversaire de leur syndicat. 

Une soirée festive et animée à laquelle le comité exécutif du conseil central a eu le plaisir de participer. L’équipe fut profondément touchée par le discours du président du syndicat, François Chassé, dont nous vous partageons un extrait. Longue vie au SPCFXG (CSN) !

« Être à la CSN, c’est consentir à prendre le risque d’être avec les autres, mais aussi d’avoir la lucidité de comprendre que notre sort, de toute façon, est lié à celui de tous les autres salarié-es : car, dans le merveilleux monde du travail, nul n’est une île.

Plus prosaïquement, être à la CSN, c’est également consentir à ce qu’à chaque deux semaines, une partie de la cotisation qu’on paie soit directement consacrée à soutenir les luttes d’autres travailleuses et travailleurs. Pour ma part, je suis très fier qu’à chaque piastre que je fais, il y’en ait une partie qui serve à ça, qui sert à soutenir des camarades qui, bien souvent, sont bien plus mal pris que nous autres.

Être à la CSN, enfin, c’est également mener nos propres luttes avec le soutien des autres en sachant que chacune de nos victoires rejaillit sur la CSN… » – François Chassé

Des membres des comités exécutifs du SPCFXG-CSN, du conseil central, de la FNEEQ et de la CSN posent pour la postérité.

Responsables de dossiers au conseil syndical

Le premier conseil syndical du mandat, le 20 septembre, fut l’occasion de choisir les responsables de dossiers et de comités. De gauche à droite : Sébastien Jobin, responsable du comité des jeunes; Linda Mercier, personne-ressource pour les représentants à la vie régionale (RVR); Sébastien Collard, responsable du dossier environnemental. Absente de la photo : Pascale Sauvageau, responsable du comité des femmes.


Tirage d’un iPad pour Leucan

La campagne de financement du conseil central pour le Camp Vol d’été Leucan – CSN s’est conclue avec le tirage d’un iPad lors de l’assemblée générale du 2 octobre. Le tirage a été fait par Mme Judith Riopel, participante à l’édition 2019 du camp.

Le gagnant est Luc-Olivier Guay, travailleur à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec (IUSMQ) et membre du Syndicat des professionèles, techniciennes et techniciens de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale (SPTSSS-CSN).


Crampons obligatoires au CIUSSS

… et si on déneigeait convenablement ?

Le CIUSSS de la Capitale-Nationale a annoncé récemment que des crampons seraient dorénavant obligatoires pour les employé-es qui risquent de chuter dans le cadre de leur travail. 

« Nous saluons l’initiative de l’employeur, c’est un bon moyen de protection », indique Richard Boissinot, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du CIUSSS de la Capitale-Nationale (CSN). Cependant, il pense que la mesure pourrait aller plus loin et envisager d’investir en prévention. « C’est triste que le CIUSSS attende qu’il y ait 350 incidents pour réagir. Souvent, la prévention arrive après le problème, c’est une mauvaise idée », indique le syndicaliste.

Reprendre le déneigement à l’interne

En matière de prévention, le syndicat considère que la meilleure politique serait de reprendre le contrôle complet du déneigement à l’interne. « Il y a des limites importantes avec les compagnies privées qui effectuent l’entretien des espaces de stationnement », révèle Richard Boissinot. « Souvent, le déneigement n’est pas commencé ou seulement partiellement fait quand le personnel et la population arrivent », poursuit le syndicaliste pour qui le travail serait mieux fait et fait plus rapidement, s’il était effectué par des salarié-es du CIUSSS.


L’équipe du conseil central en novembre 2019

Nouveaux visages dans l’équipe

Deux nouveaux conseillers à la mobilisation se sont joints à l’équipe du conseil central depuis la rentrée, il s’agit de Vincent Grenier et de Denis Martel. 

Tous deux travaillent à la CSN depuis plusieurs années, l’un aux lois sociales, l’autre à la syndicalisation et à la mobilisation. Vincent provient à l’origine du syndicat d’Olymel, à Vallée-Jonction, tandis que Denis vient du Syndicat national des pâtes et papiers de Donnacona. Bienvenue !

Les membres de l’équipe de travail du conseil central sont, de gauche à droite, première rangée : Nicolas Lefebvre Legault, conseiller à l’information, Bérengère Lottin, secrétaire de direction, Ann Gingras, présidente, Chantale Raymond,  secrétaire-comptable, Louis Hamel, trésorier; deuxième rangée : Mario Précourt (seul intrus sur cette photo d’équipe), Gilles Lamontagne, premier vice-président, Denis Martel, conseiller syndical à la mobilisation, Audrey Jomphe, secrétaire à la mobilisation, Vincent Grenier, conseiller syndical à la mobilisation, François Proulx-Duperré, secrétaire général, Barbara Poirier, deuxième vice-présidente, Gino Provencher, conseiller syndical à la mobilisation, et Pierre Lachance, coordonnateur et conseiller syndical à la mobilisation.


Une semaine SST bien remplie, comme c’est la tradition !

Le comité exécutif du conseil central a entrepris une tournée de lieux de travail où sont présents des syndicats CSN à l’occasion de la Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail du 13 au 20 octobre. Cette tournée est l’occasion pour nous d’aller visiter les membres « chez eux » et de mieux comprendre leur réalité quotidienne.

C’est toujours extrêmement enrichissant. Cette année, nous avons eu la chance de visiter une scierie, des élévateurs à grains, une fromagerie, une buanderie publique, un couvoir, un centre de distribution et une entreprise de construction de ponts. Bref, autant de lieux situés aux quatre coins de notre territoire, qui témoignent de la grande diversité des milieux où sont présents les membres de la CSN.

Partout où nous sommes allés, nous avons pu sentir la passion et la fierté qui animent les travailleuses et les travailleurs. L’ensemble de ces personnes sont de formidables ambassadeurs pour leur milieu de travail. Tout à fait inspirant !

Nous en ressortons grandis et plus que jamais convaincus de la noblesse et de la dignité du travail, ce qui augmente d’autant le sens des responsabilités et le sentiment de fierté qui nous animent dans nos fonctions syndicales. À vous toutes et tous, nos profonds remerciements !


Extrait du numéro de décembre 2019 du journal Le Réflexe