C’est aujourd’hui que les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Le Concorde décident d’exercer leur droit de grève. À compter de midi aujourd’hui, le travail est suspendu jusqu’à l’obtention d’un règlement qui répond aux attentes des membres. Rappelons que le Concorde est le dernier hôtel de la 11e ronde de négociation coordonnée de la CSN à ne pas avoir d’entente. Rappelons aussi l’adoption d’un mandat fort en faveur de la grève générale illimitée mardi dernier.

« L’employeur doit comprendre que ce que nous demandons, nous le méritons. Rien n’est exagéré. Rien n’est impossible, tout est encore sur la table et nous sommes disponible à négocier jours et nuits s’il le faut. » se désole Ines Hajrovic, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Le Concorde (CSN).

« Il est inadmissible qu’en 2025, des salarié-es qui font rouler l’industrie touristique de Québec doivent se battre aussi durement pour le respect. Le Concorde n’est pas au-dessus des autres employeurs. À notre avis, le respect doit être présent, et la richesse doit absolument se partager. Nous serons là, chaque jour, jusqu’à la victoire. » poursuit Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

De son côté, Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN), s’explique mal la situation. « Les conventions se sont réglées ailleurs. C’est la démonstration que les demandes des travailleuses et des travailleurs sont réalistes. 28 autres employeurs ont jugé que les demandes étaient réalistes et raisonnables, on est en droit de s’attendre à la même chose ici. »