Ça brasse à l’usine de Altrum à Saint-Martin

Le Syndicat des travailleurs du plastique de Beauce CSN dénonce aujourd’hui l’attitude de l’employeur face à la négociation actuelle en se faisant voir et entendre à l’extérieur de l’entreprise.

Malgré l’inflation importante des dernières années, l’employeur continue d’offrir à ses travailleuses et ses travailleurs des augmentations salariales qui les appauvrissent. « Les offres salariales de l’employeur sont ridicules », affirme Lisa Busque, présidente du Syndicat des travailleurs du plastique de Beauce CSN. « Il nous propose essentiellement d’être plus pauvre après la signature qu’avant celle-ci. Comment peut-il penser que c’est acceptable? »

« On a un employeur qui ne veut pas négocier réellement avec ses travailleuses et ses travailleurs, » souligne Pierre Emond, vice-président au Conseil Central de Québec Chaudière-Appalaches CSN. « Il demande la conciliation, mais les choses n’avancent pas. Ça fait plus de 9 mois que la convention est échue et on n’a toujours pas réglé. C’est inacceptable! »

La présidente du syndicat termine en indiquant : « Il nous offre 62 cents d’augmentation. Ça représente beaucoup moins que l’inflation. Comment ne pas se sentir insulté par la situation, et comment se sentir respecté avec des offres pareilles? L’usine roule présentement à plein régime. Clairement, on ne manque pas de travail. L’employeur fait même affaire avec des sous-traitants pour y arriver. Il n’y a aucune raison qu’il continue dans cette direction. »

Aucun mandat de grève n’a encore été adopté par le syndicat. La prochaine rencontre de conciliation est prévue le 7 mai.

semb-saq

Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Après plus d’un an de négociation, toujours sans entente sur les aspects normatifs de leur convention, les 5000 employé-es de la SAQ en ont assez et veulent accélérer le rythme de négociation : ils exerceront une première journée de grève aujourd’hui. À moins d’avancées significatives à la table de négociation, le débrayage pourrait se poursuivre demain.

La question de la précarité d’emploi est au cœur des discussions. Le syndicat déplore que la SAQ maintienne un bassin de milliers d’employé-es à temps partiel et sur appel plutôt que de consolider l’ensemble des heures travaillées dans des postes permanents donnant notamment accès à l’assurance collective.

« C’est près de 70 % des employé-es de la SAQ qui sont à temps partiel et sur appel, qui ne savent jamais quand, ni combien d’heures, ils pourront travailler à la prochaine séquence de paye », rappelle le délégué-e du SEMB-SAQ–CSN pour Capitale-Nationale Ouest, Patrice Bourgeois. « Attendre sept années avant d’avoir accès à des assurances, ça n’a aucun bon sens en 2024, encore moins quand tu travailles pour l’État québécois. »

Pour la présidente du Conseil Central de Québec Chaudière-Appalaches, la SAQ va à contre-courant des meilleures pratiques pour attirer et retenir la main-d’œuvre. « La direction de la SAQ se plaint du fort taux de roulement de ses employé-es, mais on dirait qu’elle fait tout pour les faire fuir. Les employé-es de la SAQ ont le droit d’avoir un horaire stable, prévisible et adéquat », d’affirmer Barbara Poirier.

« La SAQ procure de grands bénéfices financiers à la société québécoise, certes. Mais il y a des limites à les faire sur le dos des travailleuses et des travailleurs », déclare Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Avenir des emplois

Dans le cadre de la présente négociation, le syndicat des employé-es de la SAQ désire améliorer l’accès du personnel à la formation et augmenter le nombre de conseillers en vin et de coordonnateurs en succursale afin de renforcer le service à la clientèle.

Le personnel souhaiterait également pouvoir préparer en magasin les commandes effectuées sur Internet. À cet effet, le syndicat reproche à la direction de s’entêter à concentrer dans son centre de distribution de Montréal la préparation des commandes pour l’ensemble du Québec ; centralisation responsable des délais de livraison de cinq jours et des résultats décevants des ventes effectuées en ligne.

Par ailleurs, la partie syndicale dénonce le souhait de la direction de chercher à faciliter la fermeture de succursales de la SAQ en région afin de les remplacer par des permis privés d’agence. En plus de constituer un recul des emplois, une telle mesure viendrait miner l’offre à la clientèle en région, estiment les employé-es.

Un salon du livre sur le dos des travailleuses et des travailleurs !

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Librairie Renaud-Bray (CSN), qui représente les employé-es des succursales de Place Laurier et des Galeries de la Capitale, sont actuellement présents devant le Salon International du Livre de Québec au centre des congrès. Le but de leur présence est de distribuer des tracts pour faire éclater au grand jour leurs conditions de travail et les demandes démesurées de l’employeur dans le cadre de leur négociation.

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Dénonciation de l’utilisation abusive de la sous-traitance par le RTC

Le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC, CSN inc. dénonce l’utilisation accrue de la sous-traitance dans l’entretien des pièces et des véhicules du Réseau de transport de la capitale (RTC). Cette pratique, qui s’est intensifiée au cours des dernières années, met en péril la qualité du service et les emplois des travailleurs syndiqués, mais a aussi un impact inquiétant sur les finances de la société de transport.

« La mauvaise planification de l’entretien qui engendre de la sous-traitance est une menace pour la sécurité des usagers et la qualité du service », dénonce Nicolas Louazel, président du syndicat. « En confiant l’entretien des véhicules à des entreprises privées, tel que pour le flexibus, le RTC se déresponsabilise et met en danger la qualité du service. Il se prive volontairement de l’expertise de ses travailleuses et travailleurs en la matière et se rend esclave des compagnies privées et du plus bas soumissionnaire. »

Le syndicat constate que la sous-traitance provoque une baisse des standards de sécurité et à une détérioration de la qualité du service. Les entreprises privées ne sont pas soumises aux mêmes exigences que les employés du RTC en matière de formation, d’expérience et de conditions de travail.

« Le RTC doit cesser de sous-traiter l’entretien des véhicules et investir dans ses propres employés », souligne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches-CSN. « Les travailleurs du RTC sont compétents et dévoués, et ils sont les mieux placés pour assurer la sécurité et la qualité du service. D’un côté on cherche à diminuer les déficits des sociétés de transports et de l’autre une municipalité songe à imposer une nouvelle taxe pour le transport en commun. Il serait judicieux d’arrêter de jeter l’argent des contribuables par les fenêtres en sous-traitant le travail que les membres du syndicat sont capables de faire à l’interne. »

« Les sociétés de transports doivent revoir leurs procédés », déclare Frédéric Brun, vice-président de la fédération FEESP. « Il est inacceptable que la qualité des services à la population comme le transport en commun soit remise entre les mains de sous-traitants. Ce sont les usagers et les usagères, mais plus largement tous les contribuables qui en écoperont. »

Le syndicat, le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches et la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) appellent le RTC à revoir sa politique de sous-traitance et à investir dans ses propres employés. Ils invitent à une réflexion importante sur les méthodes utilisées et la planification des entretiens, et souhaitent que l’expertise des travailleuses et des travailleurs soit mise à contribution.

L’usine de papier Clermont craint pour son avenir : l’inaction de l’employeur met en péril plus de 150 emplois

L’usine de papier Clermont craint pour son avenir : l’inaction de l’employeur met en péril plus de 150 emplois

Le Syndicat des employés de l’usine de papier Clermont dénonce aujourd’hui l’inaction de Produits forestiers Résolu (PFR) face à la crise qui secoue l’industrie du papier journal. L’usine, qui emploie plus de 150 personnes, est à risque de fermeture en raison du manque de vision et de planification de la part de l’entreprise.

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