Page 2 of 12

Chateau-Richer

Une seconde grève pour les employés-es de la ville de Château-Richer

Les employés-es municipaux de la ville de Château-Richer sont en grève toute la journée, aujourd’hui. C’est la seconde séquence de grève à survenir depuis le début du mois de janvier. Bien qu’une entente de principe soit intervenue entre le syndicat et la ville, l’employeur serait revenu sur sa parole en reniant l’entente. C’est cette mauvaise foi qui pousse les syndiqués à exercer une seconde journée de grève.

« Encore une autre journée de grève qui aurait pu être évitée si le maire avait tenu parole. Si lui et son équipe n’ont pas été capables de faire leur travail convenablement et d’évaluer correctement l’entente que nous avions, ce n’est pas à nous ni à la population de payer pour cela. », pestent les représentants du Syndicat des employés municipaux de la Côte-de-Beaupré (CSN). En effet, le maire de la ville indique que l’entente actuelle, ayant été présentée et préalablement acceptée par le conseil municipal, n’avait pas été calculée proprement et couterait maintenant trop cher à la ville.

Du côté du syndicat, l’abolition d’un échelon de l’échelle salariale ne concernerait que huit syndiqués. Les coûts d’un tel changement sont évalués à environ 9000$ par année pour la durée de la convention, loin des 130 000$ énoncés par la ville. « Ce ne serait pas la première fois que la ville nous démontrerait son incapacité en matière de mathématiques… Ils doivent gérer la ville et ne sont même pas capables d’analyser convenablement une entente de principe qu’ils ont négociée et par la suite approuvée. Si j’étais un citoyen de Château-Richer, je me poserais de sérieuses questions sur leur capacité à gérer la ville. » s’indigne Louis Hamel, trésorier du Conseil Central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Pour la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), la situation est plutôt insultante. « On a une ville et une administration qui n’arrivent pas à faire son travail convenablement, et qui décident en plus d’engager un avocat patronal à hauts frais pour un litige de 9000$? Déjà aujourd’hui, leurs frais d’avocat sont surement plus élevés que le coût de la convention collective. Il serait temps qu’ils mettent leur égo de côté et qu’ils respectent les contribuables qui en font les frais. » déclare Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la FEESP.

La grève s’étendra sur toute la journée du 22 janvier 2024. Des plaintes ont aussi été déposées au Tribunal administratif du travail pour négociation de mauvaise foi et entrave aux activités syndicales de la part du syndicat, l’audience est prévue pour le 30 janvier. Entre-temps, le syndicat a proposé à l’employeur des séances de conciliation jeudi et vendredi dernier, soit le 18 et le 19 janvier, pour dénouer l’impasse. Aucune réponse de la part de l’administration n’a été fournie au Tribunal face à cette proposition.

Le Front commun interpelle le ministre Bernard Drainville

Le Front commun de la région de Québec Chaudière-Appalaches a profité de la présence du ministre Bernard Drainville dans la circonscription pour lui rappeler à quel point les offres de son gouvernement sont méprisantes, en occupant les devants de son bureau de circonscription.

« Nous avons décidé d’occuper les devants du bureau du ministre pour s’assurer qu’il comprenne le message; l’offre de son gouvernement aux travailleuses et aux travailleurs du secteur public ne passe pas ! Les augmentations de salaire ne couvriraient même pas l’inflation anticipée et nous appauvriraient. Nous n’accepterons jamais ça, surtout pas après tous les efforts qu’on nous a demandés pendant la pandémie », ont lancé d’une seule voix les porte-paroles du Front commun de la région, Barbara Poirier de la CSN, Pascal Côté de la CSQ, Carl Reinhardt de la FTQ et Mélanie Lapointe de l’APTS.

En effet, la dernière offre salariale du gouvernement de 10,3 % sur cinq ans est bien inférieure à l’inflation réelle et prévue. La mise à jour économique du 7 novembre dernier a d’ailleurs confirmé que l’offre salariale d’octobre 2023 est encore pire que celle de décembre 2022. L’appauvrissement sur cinq ans des travailleuses et des travailleurs du secteur public passerait de 7,4 % à 7,8 %. En 2022, l’inflation a été trois fois plus élevée que ce que prévoyait le gouvernement et en 2023, ce sera au moins deux fois plus élevé.

Rappelons qu’en plus de se faire offrir un appauvrissement, les travailleuses et les travailleurs des services publics accusent un retard salarial de 11,9 % par rapport aux autres salariés québécois. Et dans un contexte où il n’est pas rare de voir des règlements salariaux records, avec des hausses salariales de 5 % ou du 6 % par année dans le secteur privé, l’écart se creusera encore.

Le Front commun a annoncé la tenue de trois journées complètes de grève les 21,22 et 23 novembre prochains, à moins d’en arriver à une entente d’ici là, tant au niveau des conditions de travail et de pratique que salariales.

Pour plus d’informations sur cette négociation : frontcommun.org.

SSt

Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail

La Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail de la CSN se déroulera à nouveau sous le thème Pour vraiment protéger tout le monde, chaque jour, du 15 au 21 octobre 2023.

« Nous venons tout juste de souligner le deuxième anniversaire de l’entrée en vigueur de la loi 27 et nous attendons toujours les améliorations promises en prévention. Nous en sommes malheureusement témoins : d’une part, les employeurs tardent à appliquer le régime intérimaire en vigueur depuis 18 mois et d’autre part, ce régime ne comble pas tous les besoins en prévention dans les milieux de travail. Voilà pourquoi nous devons poursuivre tous nos efforts afin de placer la santé et la sécurité du travail dans nos priorités et cette semaine nationale qui débute sera l’occasion de le souligner à nouveau, déclare Caroline Senneville, présidente de la CSN. De surcroît, après la récente adoption des principes touchant au règlement éventuel sur les mécanismes de participation et de prévention par le CA de la CNESST, nous sommes plus que jamais déterminés à maintenir la pression sur les employeurs, la CNESST et le gouvernement pour que nos milieux disposent des mécanismes pour vraiment protéger tout le monde, chaque jour. »

« Cette année, la CSN invite ses syndicats affiliés à rappeler aux employeurs l’importance de la prévention en matière de santé et sécurité du travail. Trop souvent, les problèmes vécus par nos travailleuses et travailleurs découlent d’une organisation du travail déficiente ou encore d’un manque de considération de certains gestionnaires. La semaine nationale 2023 sera à nouveau l’occasion d’inviter les travailleuses et les travailleurs à exercer leur pouvoir d’action et de négociation en matière de santé et sécurité du travail et de leur rappeler leurs responsabilités et leurs obligations dans ce domaine. Depuis 1921, nous luttons pour les travailleuses et les travailleurs et, plus que jamais, il est primordial de poursuivre la défense de notre droit de travailler sans risquer nos vies et notre santé », de conclure Pierre Emond, vice-président et responsable politique du dossier SST du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

Du 15 au 21 octobre 2023, lors de la Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail, la CSN réitère l’importance de revendiquer des mécanismes de prévention, de les intégrer dans les conventions collectives et d’agir rapidement afin d’éliminer les dangers à la source.

Entente de principe pour les syndiqués du Carrefour jeunesse emploi

Le membres du Syndicat des employé-es de Carrefour jeunesse emploi (CSN) ont accepté, en assemblée générale, l’entente de principe qui leur a été présentée à 86%. La présente convention collective se terminera le 31 mars 2026. Elle inclut des modalités portant sur la présentation des états financiers et une plus grande transparence de l’organisation.

« Ce sont plus de deux mois de lutte qui nous mènent où nous sommes aujourd’hui. Nous sommes très fiers du résultat. Nos demandes étaient simples ; que l’employeur soit transparent et cohérent entre ce qu’il nous disait, et la réalité. Aujourd’hui, nous avons un engagement clair que la transparence fera maintenant partie prenante de notre relation dans les prochaines années », indique Fanny Lambert, présidente du syndicat.

Pour Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), cette nouvelle est une grande victoire : « Les travailleuses et les travailleurs demandaient la transparence de la part de l’employeur depuis des mois. Aujourd’hui, elles et ils l’ont enfin obtenu. C’est un exemple de courage, de persévérance et de solidarité à suivre pour tout le monde. Se tenir debout, c’est payant. »

Danny Roy, président de la Fédération des professionnèles–CSN, se réjouit, lui aussi, de la situation : « Le Carrefour jeunesse emploi est essentiel dans la région et le rôle que les travailleuses et les travailleurs jouent est d’une importance capitale. C’est malheureux que les membres aient eu à se battre aussi longtemps pour des demandes aussi légitimes que la transparence. Elles et ils peuvent être très fiers du chemin parcouru. C’est un exemple d’intégrité et de détermination. »

Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) en congrès

Québec, 14 juin 2019. – Le congrès de la plus ancienne organisation syndicale de la région s’ouvrira lundi prochain, à Québec, ayant pour thème « Forts de nos origines, militons avec fierté ». En effet, les délégué-es des syndicats membres du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) sont attendus au Centre des congrès de Québec, du 17 au 21 juin, pour une semaine intensive de travaux.

Continue reading » Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) en congrès