Les membres de la troupe Parminou ont fait rigoler les congressistes.

Ouverture du congrès

Le théâtre Parminou vole la vedette

Ann Gingras avait à peine ouvert son micro pour déclarer ouvert le congrès qu’elle se faisait interrompre cavalièrement par un homme en soutane pestant contre l’absence de prière… Il s’agissait d’un acteur qui personnifiait l’abbé Maxime Fortin, premier aumônier du conseil central.

Ainsi, c’est par une pièce de théâtre que s’est ouvert, cette année, le congrès du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). C’est en privilégiant l’humour que les acteurs du théâtre Parminou ont fait le lien entre le thème du congrès et le centenaire de l’organisation. Une façon audacieuse d’ouvrir un congrès syndical qui semble avoir été particulièrement appréciée par les congressistes.


Jacques Létourneau, président de la CSN, et Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Mots d’ouverture

Ce sont Ann Gingras, présidente du conseil central et Jacques Létourneau, président de la CSN, qui ont prononcé les mots de bienvenue à l’ouverture du congrès.

Ann Gingras est revenue sur le thème du congrès, « Forts de nos origines, militons avec fierté », pour inviter les congressistes à s’inspirer de la richesse de l’histoire du conseil central pour y puiser enthousiasme et détermination pour le prochain mandat à venir. La présidente du conseil central a également abordé plusieurs enjeux d’actualité qui seront débattus durant la semaine, comme la négociation du secteur public sous un gouvernement caquiste, les maternelles 4 ans, la réforme à venir de la santé-sécurité au travail, l’immigration et la pénurie de main-d’œuvre.

« Militer à la CSN dépasse largement le cadre de la négociation des conventions collectives. C’est croire profondément à un monde juste et égalitaire et que nous pouvons nous en approcher avec chaque geste que nous posons. Être syndicaliste est noble et plus que jamais nécessaire dans la société dans laquelle nous vivons. Ce n’est pas un job ou un passe-temps, c’est une conviction qui découle de notre cœur et de nos valeurs. C’est le message que veut porter le conseil central. »

– Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN)

Quant à Jacques Létourneau, il s’est arrêté à la spécificité des conseils centraux dans la CSN, qui sont, pour certains comme le nôtre, nés avant la centrale. « C’est l’expérience de la solidarité dans les conseils centraux qui a permis de construire la CSN. Le lieu de militance qu’est le congrès du conseil central, c’est le lieu de toutes les solidarités, c’est tous et toutes ensemble, en se réunissant sur une base régionale, que l’on bâtit les solidarités à la CSN. » Par ailleurs, dans son analyse de la conjoncture, le président de la CSN est revenu sur les enjeux déjà soulevés par Ann Gingras, en appuyant sur la pertinence du syndicalisme aujourd’hui.

« On va devoir mener des mobilisations importantes pour améliorer les services publics, après des années d’austérité libérale, et améliorer les conditions de travail de ceux et celles qui donnent les services publics. La CSN comme principal joueur syndical du secteur public a un grand rôle à jouer à ce chapitre, nous avons une belle fenêtre d’opportunités pour nos membres. »

– Jacques Létourneau, président de la CSN

Yves Fortin, secrétaire général sortant du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Ann Gingras et Jacques Létourneau ont profité tout deux de leur mot d’ouverture pour saluer le départ à la retraite du vétéran du conseil central, Yves Fortin, secrétaire général sortant. Notre camarade a eu droit, comme il se doit, à une ovation debout.  


Linda Mercier et Jean-François Hardy ont fait la lecture du rapport du conseil syndical

Consolider notre conseil syndical

La première année du mandat a été lourdement été marquée par l’application de la loi no 10 du gouvernement Couillard, qui venait à nouveau fusionner les établissements du secteur de la santé et des services sociaux, provoquant ainsi une vaste campagne d’adhésion syndicale à travers tout le Québec. Notre grande région n’a pas été épargnée et le conseil central s’y est investi significativement. Quoique le résultat global ait été positif, le conseil central a tout de même perdu trois représentantes à la vie régionale ainsi que la trésorière. Dans les mois qui ont suivi, nous avons également dû composer avec un taux de roulement élevé, que ce soit dû à des départs ou à la disponibilité des militantes et des militants.

« Le conseil central doit pouvoir compter sur des représentantes et représentants à la vie régionale impliqués et conscients de l’importance du rôle qu’ils auront », a souligné le conseil syndical. Les délégué-es auront l’occasion de voter dans les prochains jours sur des propositions qui sont axées sur le soutien aux syndicats affiliés, qui confirmeront une fois de plus l’importance du rôle des RVR. 


Ann Gingras a profité de la présentation des membres de l’équipe pour souligner le départ à la retraite
de Guy Renaud, conseiller à la mobilisation.

Une première journée de congrès riche en émotions

L’ouverture du congrès nous a permis de souligner le départ à la retraite de Guy Renaud, conseiller à la mobilisation. Tel que l’a souligné Ann Gingras lors du rapport d’équipe, nous le remercions pour le travail colossal qu’il a accompli pour les travailleuses et les travailleurs de la région de Québec.  


 

L’équipe du conseil central.

Une équipe gonflée à bloc

Le rapport présenté par l’équipe de travail du conseil central a démontré l’immensité du travail accompli depuis septembre 2016. L’équipe a su naviguer avec brio à travers des mouvements de main-d’œuvre et des changements apportés au Service des relations de travail. À la suite de la création d’un poste temporaire à l’information, occupé depuis 2017 par Nicolas Lefebvre-Legault, le congrès a entériné, hier, la création d’un poste permanent à l’information. En plus de ce nouveau poste, nous avons également bénéficié d’une ressource additionnelle à la mobilisation à l’automne 2016, qui fut d’une aide précieuse dans nos nombreux déploiements auprès des syndicats de la région. Parmi les grands dossiers, soulignons la négociation coordonnée de l’hôtellerie et celle des centres d’hébergement privés, la négociation des centres de la petite enfance, la grève dans l’industrie de la construction, les nombreuses mobilisations des paramédics, Radio-Canada, le SEMB-SAQ, les agents de la paix en milieu carcéral, le transport scolaire, le RTC, la TÉLUQ ainsi que la négociation locale des 26 matières dans le secteur de la santé et des services sociaux.

Cependant, les prises de position du premier ministre nous laissent présager que nous devrons redoubler d’ardeur pour faire valoir les droits des travailleuses et des travailleurs. « Il est clair que ce gouvernement a choisi son camp et cela n’augure rien d’encourageant pour les milliers de salarié es du secteur public qui entreront en négociation de leurs conventions collectives dans les prochains mois », a souligné l’équipe de travail dans son rapport.


À surveiller aujourd’hui :

  • Amendements aux statuts et règlements
  • États financiers
  • Conférence de
  • Jean Lortie sur le « Sens de la Confédération »
  • Coquetel de solidarité

 

Les kiosques à visiter

  • Comité national LGBT
  • Comité national des jeunes
  • Service de syndicalisation

Le Réflexe au quotidien

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Le Réflexe au quotidien est publié tous les jours pendant le congrès du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Secrétariat du congrès : Salle 305 – À côté de la salle de plénière

Courriel : ccqca@csn.qc.ca

Rédaction: Camille Godbout et Nicolas Lefebvre Legault

Conception et réalisation: Nicolas Lefebvre Legault

Édition et correction: Bérengère Lottin

Crédit photos : Clément Allard