Un salon du livre sur le dos des travailleuses et des travailleurs !

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Librairie Renaud-Bray (CSN), qui représente les employé-es des succursales de Place Laurier et des Galeries de la Capitale, sont actuellement présents devant le Salon International du Livre de Québec au centre des congrès. Le but de leur présence est de distribuer des tracts pour faire éclater au grand jour leurs conditions de travail et les demandes démesurées de l’employeur dans le cadre de leur négociation.

La trésorière du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Librairie Renaud-Bray (CSN), Isabelle Nadeau, dénonce la situation « notre employeur veut nous faire reculer face à nos congés de maladie et nos horaires de travail. Pire encore, Renaud-Bray ne veut même pas reconnaître notre droit de prendre des pauses de 15 minutes durant nos quarts de travail, c’est inacceptable ! »

Le syndicat est présent de 11 h à 14 h pour distribuer ses tracts et se faire entendre de la population ainsi que soutenir leurs membres qui travaillent actuellement au Salon du livre. Renaud-Bray est un leader mondial de la librairie avec un chiffre d’affaires de plusieurs millions par année, exiger des reculs dans les conditions de travail de ses travailleuses et travailleurs quand les conditions sont déjà exécrables est simplement inhumain.

rtc entretien

Dénonciation de l’utilisation abusive de la sous-traitance par le RTC

Le Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC, CSN inc. dénonce l’utilisation accrue de la sous-traitance dans l’entretien des pièces et des véhicules du Réseau de transport de la capitale (RTC). Cette pratique, qui s’est intensifiée au cours des dernières années, met en péril la qualité du service et les emplois des travailleurs syndiqués, mais a aussi un impact inquiétant sur les finances de la société de transport.

« La mauvaise planification de l’entretien qui engendre de la sous-traitance est une menace pour la sécurité des usagers et la qualité du service », dénonce Nicolas Louazel, président du syndicat. « En confiant l’entretien des véhicules à des entreprises privées, tel que pour le flexibus, le RTC se déresponsabilise et met en danger la qualité du service. Il se prive volontairement de l’expertise de ses travailleuses et travailleurs en la matière et se rend esclave des compagnies privées et du plus bas soumissionnaire. »

Le syndicat constate que la sous-traitance provoque une baisse des standards de sécurité et à une détérioration de la qualité du service. Les entreprises privées ne sont pas soumises aux mêmes exigences que les employés du RTC en matière de formation, d’expérience et de conditions de travail.

« Le RTC doit cesser de sous-traiter l’entretien des véhicules et investir dans ses propres employés », souligne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches-CSN. « Les travailleurs du RTC sont compétents et dévoués, et ils sont les mieux placés pour assurer la sécurité et la qualité du service. D’un côté on cherche à diminuer les déficits des sociétés de transports et de l’autre une municipalité songe à imposer une nouvelle taxe pour le transport en commun. Il serait judicieux d’arrêter de jeter l’argent des contribuables par les fenêtres en sous-traitant le travail que les membres du syndicat sont capables de faire à l’interne. »

« Les sociétés de transports doivent revoir leurs procédés », déclare Frédéric Brun, vice-président de la fédération FEESP. « Il est inacceptable que la qualité des services à la population comme le transport en commun soit remise entre les mains de sous-traitants. Ce sont les usagers et les usagères, mais plus largement tous les contribuables qui en écoperont. »

Le syndicat, le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches et la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) appellent le RTC à revoir sa politique de sous-traitance et à investir dans ses propres employés. Ils invitent à une réflexion importante sur les méthodes utilisées et la planification des entretiens, et souhaitent que l’expertise des travailleuses et des travailleurs soit mise à contribution.

Conflit à la Ville de Saint-Georges | Le syndicat estime avoir démontré de la souplesse et demande à la municipalité de faire de même

Une délégation de syndicats affiliés au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) a fait le voyage lundi pour appuyer les grévistes du service des loisirs et de la culture de la Ville de Saint-Georges et interpeller le conseil municipal. Un rassemblement a eu lieu devant l’hôtel de ville, sur le boulevard Lacroix, avant la rencontre.

Conflit à la Ville de Saint-Georges

Le syndicat estime avoir démontré de la souplesse et demande à la municipalité de faire de même

Saint-Georges, 26 mars 2024 – Les représentants du Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges – CSN souhaitent faire une mise au point à la suite de certaines déclarations de M. Claude Morin, maire de Saint-Georges, en pleine séance du conseil municipal lundi soir.

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Ville de Saint-Georges | Une bruyante délégation de la CSN vient appuyer les grévistes et interpeller le conseil municipal

Ville de Saint-Georges | Une bruyante délégation de la CSN vient appuyer les grévistes et interpeller le conseil municipal

Une délégation de syndicats affiliés au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) a fait le voyage lundi pour appuyer les grévistes du service des loisirs et de la culture de la Ville de Saint-Georges et interpeller le conseil municipal. Un rassemblement a eu lieu devant l’hôtel de ville, sur le boulevard Lacroix, avant la rencontre. Une proposition d’appui aux grévistes de Saint-Georges et de voyage de solidarité avait été adoptée le 29 février, lors de la dernière assemblée du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Les grévistes de Saint-Georges obtiennent l’appui du conseil confédéral de la CSN réuni à Sherbrooke

Ville de Saint-Georges

Les grévistes obtiennent l’appui du conseil confédéral de la CSN réuni à Sherbrooke

Sherbrooke, 14 mars 2024 – Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges – CSN, qui représente les salarié-es du service des loisirs et de la culture en grève générale illimitée depuis le 2 mars, ont obtenu l’appui unanime des délégués du conseil confédéral de la CSN, réuni cette semaine à Sherbrooke.

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